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Comme une petite lumière
Dans une vie sombre et étroite
Et c’est la flamme de la détermination
Qui fait de l’ombre à la petite boîte.
Lupin

 

Durée : 1h10.

Tout public, à partir de 15 ans.

Une salle de classe d’un collège. Tout le monde attend le prof principal.

Une mère prend la parole et ne la lâche plus.

Elle se bat avec les mots, la syntaxe et les souvenirs.

Elle nous raconte son histoire et celle de son fils, un enfant difficile, comme on dit.

Elle dialogue avec ses fêlures et sa détresse. Elle nous fait rire, avec sa vie déglinguée et ses rêves de réussite en carton-pâte. Elle nous dit une certaine misère ordinaire.

Comme elle sait le dire, elle qui n'a jamais tant parlé :

avec mordant, avec humour, avec audace !

Tout commence là, quand une mère invente pour son fils le destin qu'elle n'a pas eu.

On le voit, les questions qui émergent et susceptibles de nourrir débats, projets pédagogiques, ou actions culturelles sont nombreuses :

Le langage et l'expression,

la norme et l'exclusion,

l'individu et les institutions,

la culture et l'instruction,

l'éducation et l'école,

la violence,

le formatage et le libre arbitre,

La résilience.

 

 

Jean-Marc Galéra sur France-Bleu Isère,

à propos de Zoom (novembre 2013).

Pistes thématiques

 

“Cette femme se taisait. Et voilà qu'elle éprouve le besoin de raconter. Peu importe les règles du langage, la grammaire, la syntaxe, elle libère sa parole, comme un torrent décousu, spontané, imagé. Elle nous parle des relations entre une mère et son fils, de ses relations aux institutions, aux autres, toujours empreintes de désarroi, d'incompréhension, de violence. Seule, sans amour, sans grande instruction, nourrie des programmes télévisés comme les feux de l'amour ou le juste prix, elle est en décalage tout le temps, elle est en dehors du “système”, elle ne “fait pas partie de la famille”. Par les espoirs fous qu'elle place dans le cinéma, les jeux télévisés, pour échapper à la misère, elle écrase son fils Burt, sans le vouloir, sans le savoir. Malgré les épreuves, l'absence du père, une scolarité défaillante, les humiliations multiples, l'emprisonnement de sa mère, il saura transcender ses souffrances et trouver une chance d'être lui-même.

 

 

Je ne peux le cacher, deux thèmes me tiennent à coeur, à cause de mon itinéraire.

Le premier renvoie à mon passé d'enseignant, issu d'un milieu modeste :

L'école est-elle normative, autoritaire, génératrice d'exclusion, comme on a tendance à l'entendre trop souvent, ou bien source d'ouverture, d'espoir et de liberté ?

Le second fait écho à la passion que je porte au théâtre :

Le langage théâtral : la voix, le corps, les postures, les gestes, les déplacements, les signes d'un langage non verbal, là où le sensible fait sens, et l'émotion amène réflexion.”

Jean-Marc Galéra

Un texte de Gilles Granouillet
(édition Lansman, 2009)
Avec Sophie Assante
mise en scène par Jean-Marc Galéra.

 

ZOOM

ou

L'itinéraire d'un enfant

pas gâté

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